Décrire en détail les activités à entreprendre dans ce projet, y compris comment et par qui elles seront exécutées.
Le présent projet consiste à résoudre les conflits communautaires inter-villageois de Diallassagou et environ, tout en améliorant les conditions de vie des populations à travers les THIMO. En outre, il permettra de sensibiliser les populations sur les conséquences des conflits, de l’utilisation des armes ainsi que celles des idées extrémistes qui restent d’ailleurs un des défis majeurs des hautes autorités du pays dans le cadre de la réduction des violences intra et intercommunautaires.
Le projet comporte deux volets :
Le premier volet est le surcreusement de la mare de Diallassagou, il s’agit de creuser un bassin de retenue d’eau d’une capacité de 100m de long et 20 m de large de superficie sur 1m de profondeur à travers des THIMO (travaux à haute intensité de main d’œuvre) afin de permettre le regroupement des communautés en conflit et d’éliminer les tensions entre celles-ci.
Ce projet permettra de faciliter l’accès à l’eau pour toute la population de Diallassagou et les hameaux environnants. La main d’œuvre sera fournie par la communauté lors du creusement de la marre, elle sera rémunérée journalièrement sous forme de cash for work.
Ainsi à Diallassagou pendant 180 jours, les 110 personnes (hommes et femmes) de 18 à 40 ans, à travers leur main d’œuvre, surcreuseront la marre et seront rémunérés par jour a raison de 2 000fcfa/jr.
Le second volet est la sensibilisation des populations à travers la mise en place et l’animation d’un cadre de concertation ou d’autres stratégies de sensibilisation sur les conséquences des conflits, de l’utilisation des armes ainsi que celles des idées extrémistes.
Un comité de veille sera mis en place avec comme tache renieur la communauté et participer à la gestion des cas de différends autour du projet, tout en s’assurant l’exploitation de la marre par toutes les couches de la communauté. Ensuite, il aura aussi les taches de gestion des conflits/violences communautés et d’alerter les éventuels cas de conflits au-delà même du projet.
Au terme des assises des activités de sensibilisation et cadres de concertations, un moratoire ou une convention écrite sera rédigé dans lequel est définis les engagements des communautés à ne plus aller en conflit et établir des mécanismes des gestions de la marre, la gestion des conflits existants et prévenir des éventuels cas.
Elles seront organisées par ONG APPIDS en collaboration avec toutes les sensibilités de la localité de Diallassagou ainsi que d’autres personnes ressources de la commune ou du cercle. Ces actions de sensibilisation réuniront, en plus des travailleurs sur le chantier, d’autres couches de la population ainsi que les autorités politiques, administratives, religieuses et coutumières.
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